Communiqué de la Galerie Mathgoth
HERAKUT, le tandem allemand formé par Hera (Jasmin Siddiqui) et Akut (Falk Lehmann), revient sur ce qui s’est passé ces dernières années, avec l’envie furieuse de marquer un profond changement de cap en 2019. Laissant de côté le monde éthéré de l’enfance, dans ce premier show de l’année Herakut opte pour un réalisme tonique en regard de l’actualité.
L’année 2017 a été un choc avec l’élection de Trump aux USA et la montée du parti d’extrême droite en Allemagne. Soudainement, un bon nombre d’incrédules a pris conscience de la réalité de la société dans laquelle ils vivent. Hera commente ce qu’elle a ressenti comme une période de repli sur soi : « Nous pensions que les gens étaient moins avides et nombrilistes, moins pétris de préjugés et moins craintifs les uns envers les autres, mais nous avons tristement déchanté. Et après la frustration causée par 2017, s’est ensuivie la résignation en 2018. Nous nous sommes renfermés sur nous-mêmes, avons pris de la distance vis-à-vis du monde extérieur, dans notre tentative de préserver nos âmes fragiles. Nous nous sommes fondamentalement retirés de tout ce qui se passait et avons nourri notre pessimisme ».
Mais 2019 marque un nouveau tournant vers l’optimisme. Libérés du spleen et de la morosité des années précédentes, Herakut semble se réveiller de sa torpeur et retrouver sa nature combattive. Les deux artistes ont décidé d’écouter leur petite voix intérieure qui les a motivés, tel un coach sportif avant de monter sur un ring. Et ce coach crie « Oui c’est vrai, le monde est rempli de crapules qui exploitent la moindre faiblesse. Mais ce n’est pas une raison d’accepter cela sans se battre ! ». Ainsi le ton est donné : les émotions olympiques sont cette part de courage, de force et de volonté mêlées qui concourent à nous insuffler l’espoir de jours meilleurs et le goût de la lutte. Une exposition qui débute en mars, mois de printemps où tout renaît, où la nature se réveille et qui plus est, rappelle le nom du dieu romain de la guerre (Mars) - rien de mieux pour booster notre résistance face aux démons divers et variés qui entravent nos libertés. Sur l’une des toiles présentées, les singes forment une équipe de soutien avant chaque match. Sur une autre, les monstres deviennent des mascottes, chassant les adversaires à grands renforts de chants. Si Herakut avait habitué le public à des œuvres empruntes d’une mélancolie toute en finesse et poésie, ancrées dans des univers oniriques, « Emotion Olympics » s’inscrit dans un état d’esprit résolument différent comparativement aux expositions précédentes. Les créatures d’Herakut se tiennent prêtes pour l’action, sur tous les fronts. Leurs lutins aux grands yeux peuvent certes manquer de muscles ou d’expérience dans l’art du combat, mais leur détermination à toute épreuve se lira sans conteste dans leur regard. La technique ne change pas : aérosol, fusain, peinture à l’acrylique constituent la technique mixte gagnante. Mais Herakut nous annonce un regain de couleurs au travers de la quinzaine de pièces prévues. Avant l’ouverture officielle des Jeux Olympiques de 2024 à Paris, les séances d’entraînement commencent à la Galerie Mathgoth, du 15 mars au 20 avril 2019. Vernissage le 15 mars dès 18h en présence des artistes.
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Infos pratiques :
" Emotion Olympics "
Galerie Mathgoth
34, rue Hélène Brion - 75013 Paris
Du 15 mars au 20 avril 2019
Du mercredi au samedi de 14 à 19 heures
Vernissage en présence des artistes le vendredi 15 mars à partir de 18 heures
L’année 2017 a été un choc avec l’élection de Trump aux USA et la montée du parti d’extrême droite en Allemagne. Soudainement, un bon nombre d’incrédules a pris conscience de la réalité de la société dans laquelle ils vivent. Hera commente ce qu’elle a ressenti comme une période de repli sur soi : « Nous pensions que les gens étaient moins avides et nombrilistes, moins pétris de préjugés et moins craintifs les uns envers les autres, mais nous avons tristement déchanté. Et après la frustration causée par 2017, s’est ensuivie la résignation en 2018. Nous nous sommes renfermés sur nous-mêmes, avons pris de la distance vis-à-vis du monde extérieur, dans notre tentative de préserver nos âmes fragiles. Nous nous sommes fondamentalement retirés de tout ce qui se passait et avons nourri notre pessimisme ».
Mais 2019 marque un nouveau tournant vers l’optimisme. Libérés du spleen et de la morosité des années précédentes, Herakut semble se réveiller de sa torpeur et retrouver sa nature combattive. Les deux artistes ont décidé d’écouter leur petite voix intérieure qui les a motivés, tel un coach sportif avant de monter sur un ring. Et ce coach crie « Oui c’est vrai, le monde est rempli de crapules qui exploitent la moindre faiblesse. Mais ce n’est pas une raison d’accepter cela sans se battre ! ». Ainsi le ton est donné : les émotions olympiques sont cette part de courage, de force et de volonté mêlées qui concourent à nous insuffler l’espoir de jours meilleurs et le goût de la lutte. Une exposition qui débute en mars, mois de printemps où tout renaît, où la nature se réveille et qui plus est, rappelle le nom du dieu romain de la guerre (Mars) - rien de mieux pour booster notre résistance face aux démons divers et variés qui entravent nos libertés. Sur l’une des toiles présentées, les singes forment une équipe de soutien avant chaque match. Sur une autre, les monstres deviennent des mascottes, chassant les adversaires à grands renforts de chants. Si Herakut avait habitué le public à des œuvres empruntes d’une mélancolie toute en finesse et poésie, ancrées dans des univers oniriques, « Emotion Olympics » s’inscrit dans un état d’esprit résolument différent comparativement aux expositions précédentes. Les créatures d’Herakut se tiennent prêtes pour l’action, sur tous les fronts. Leurs lutins aux grands yeux peuvent certes manquer de muscles ou d’expérience dans l’art du combat, mais leur détermination à toute épreuve se lira sans conteste dans leur regard. La technique ne change pas : aérosol, fusain, peinture à l’acrylique constituent la technique mixte gagnante. Mais Herakut nous annonce un regain de couleurs au travers de la quinzaine de pièces prévues. Avant l’ouverture officielle des Jeux Olympiques de 2024 à Paris, les séances d’entraînement commencent à la Galerie Mathgoth, du 15 mars au 20 avril 2019. Vernissage le 15 mars dès 18h en présence des artistes.
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Infos pratiques :
" Emotion Olympics "
Galerie Mathgoth
34, rue Hélène Brion - 75013 Paris
Du 15 mars au 20 avril 2019
Du mercredi au samedi de 14 à 19 heures
Vernissage en présence des artistes le vendredi 15 mars à partir de 18 heures
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